• Après un début d’année 2023 au rythme marqué, la croissance de l’emploi a ralenti au deuxième trimestre, mais le marché du travail est resté vigoureux, notamment grâce aux faibles taux de licenciements.
  • Le nombre de publications d’offres d’emploi a continué à diminuer, avec une baisse de 27 % par rapport au pic du milieu de l’année 2022 d’après les chiffres du 14 juillet, ce qui reste toutefois 27 % au-dessus du niveau d’avant la pandémie. 
  • Le suivi des salaires publiés sur Indeed indique que la croissance des salaires a également ralenti, mais qu’elle reste élevée, avec 4,1 % de hausse en juin par rapport à l’année précédente, soit un rythme similaire au mois de mai. 
  • Les chercheurs d’emploi canadiens ont eu moins confiance dans la possibilité de trouver rapidement du travail au deuxième trimestre. Cette baisse provient surtout des personnes titulaires d’un diplôme universitaire. 

Au deuxième trimestre 2023, le marché du travail canadien a perdu de la vitesse, mais a tenu bon. Les besoins en recrutement des employeurs ont continué de ralentir, tout en restant à un niveau élevé, même si le nombre de publications est passé sous le seuil d’avant la pandémie pour les postes de cols blancs dans quelques secteurs, comme la technologie. En parallèle, l’optimisme des chercheurs d’emploi semble s’être affaibli face à une situation économique encore difficile, qui engendre de nombreux doutes au début de la seconde moitié de l’année.

Une situation à nouveau neutre qui n’annonce pas encore de moment décisif

La croissance de l’emploi au Canada a connu un début d’année 2023 spectaculaire avant de revenir à un niveau neutre au deuxième trimestre. L’Enquête sur la population active (EPA) a enregistré des gains variables, dont un déclin en mai dû à un faible taux d’emploi d’été pour les jeunes au début de la saison, tandis que l’Enquête sur l’emploi, la rémunération et les heures de travail (EERH) a noté une baisse de la rémunération en avril. Malgré tout, grâce à un premier trimestre étonnamment dynamique, le marché de l’emploi s’est plutôt bien porté durant la première moitié de l’année. 

Le graphique linéaire intitulé « La croissance de l'emploi ralentit au 2e trimestre après un début d'année 2023 vigoureux » montre la variation en pourcentage de l'emploi depuis février 2020, l'axe des abscisses allant d'avril 2022 à juin 2023, selon l'Enquête sur la population active et l'Enquête sur l'emploi, la rémunération et les heures de travail. Les 2 séries ont connu une baisse de la croissance entre le premier et le deuxième trimestre 2023, bien qu'elles dépassent toutes deux de près de 5 % leurs niveaux respectifs d'avant la pandémie.
Le graphique linéaire intitulé « La croissance de l’emploi ralentit au 2e trimestre après un début d’année 2023 vigoureux » montre la variation en pourcentage de l’emploi depuis février 2020, l’axe des abscisses allant d’avril 2022 à juin 2023, selon l’Enquête sur la population active et l’Enquête sur l’emploi, la rémunération et les heures de travail. Les 2 séries ont connu une baisse de la croissance entre le premier et le deuxième trimestre 2023, bien qu’elles dépassent toutes deux de près de 5 % leurs niveaux respectifs d’avant la pandémie.

L’augmentation de la population au Canada a placé les critères d’un « bon » mois plus haut, ce qui complique l’évaluation de la croissance de l’emploi récente. Au cours des années précédentes, les 60 000 emplois supplémentaires du mois de juin auraient constitué une mesure exceptionnelle pour l’Enquête sur la population active, mais aujourd’hui, ce chiffre se révèle beaucoup moins impressionnant : le nombre d’emplois nécessaire pour contrebalancer la croissance de la population s’élève à 52 000. 

En conséquence, le suivi des taux d’emploi et de chômage s’avère utile, car ils sont moins influencés par la croissance de la population. Ces taux indiquent que la situation s’est un peu calmée au deuxième trimestre, mais que le marché du travail global est resté en bon état. Le taux de chômage a légèrement augmenté de 0,2 point de pourcentage en mai et en juin, restant à un faible niveau de 5,4 %, bien que la hausse du mois de juin traduise une plus forte participation de la population active. En parallèle, le taux d’emploi de la population en âge de travailler (15 à 64 ans) a perdu 0,3 point de pourcentage entre mars et juin et s’élève à 76 %, ce qui correspond toujours à son record d’avant cette année.

Le graphique linéaire intitulé « Le taux d'emploi des personnes en âge de travailler reste à peine en dessous de son niveau record » montre la part de Canadiens âgés de 15 à 64 ans qui avaient un emploi entre janvier 2021 et juin 2023. Le taux d'emploi des personnes en âge de travailler a perdu 0,3 point de pourcentage au deuxième trimestre pour atteindre 76 %, juste en dessous de son record du mois de mars, mais reste au niveau de son ancien record établi en 2022.
Le graphique linéaire intitulé « Le taux d’emploi des personnes en âge de travailler reste à peine en dessous de son niveau record » montre la part de Canadiens âgés de 15 à 64 ans qui avaient un emploi entre janvier 2021 et juin 2023. Le taux d’emploi des personnes en âge de travailler a perdu 0,3 point de pourcentage au deuxième trimestre pour atteindre 76 %, juste en dessous de son record du mois de mars, mais reste au niveau de son ancien record établi en 2022.

Les services professionnels et techniques s’épuisent

Si la croissance de l’emploi globale a adopté un rythme plus neutre au deuxième trimestre, tous les secteurs n’ont pas connu les mêmes tendances. En dehors d’une chute dans la catégorie volatile des services aux entreprises et relatifs aux bâtiments, le chiffre le plus marquant a été la faible portion des services professionnels, scientifiques et techniques. 

Le secteur des services professionnels, qui comprend les secteurs technologiques et d’autres postes de cols blancs comme les services juridiques et la comptabilité, a connu la croissance la plus rapide au Canada (par rapport aux niveaux d’avant la pandémie) au début de l’année 2023, dépassant même celle des emplois administratifs. Néanmoins, la situation de ce secteur s’est détériorée. En avril, en mai et en juin, le nombre d’emplois a diminué et cette chute du recrutement provoque maintenant un fort ralentissement, après une explosion quelques mois plus tôt. Ce point faible a en partie été compensé par une forte croissance de l’emploi dans l’information et la culture, la fabrication ainsi que le transport et l’entreposage, entre autres.

Le diagramme de dispersion intitulé « La situation récente dans différents secteurs » montre comment l'emploi, pour chaque point de données, s'est porté en juin 2023 selon les secteurs, l'axe des abscisses comparant ces données à leur niveau prépandémique et l'axe des ordonnées à leur niveau 3 mois auparavant. Les services de soutien aux entreprises et aux bâtiments ainsi que les services professionnels et techniques présentaient des chiffres relativement bas au cours des 3 mois précédents, tandis que l'information et la culture ainsi que la fabrication affichaient des niveaux élevés. 
Le diagramme de dispersion intitulé « La situation récente dans différents secteurs » montre comment l’emploi, pour chaque point de données, s’est porté en juin 2023 selon les secteurs, l’axe des abscisses comparant ces données à leur niveau prépandémique et l’axe des ordonnées à leur niveau 3 mois auparavant. Les services de soutien aux entreprises et aux bâtiments ainsi que les services professionnels et techniques présentaient des chiffres relativement bas au cours des 3 mois précédents, tandis que l’information et la culture ainsi que la fabrication affichaient des niveaux élevés. 

Le nombre de publications d’offres d’emploi continue de diminuer

Certes, la croissance de l’emploi a changé de rythme ces derniers mois, mais une tendance reste stable : le déclin progressif de l’activité de recrutement des employeurs, jusqu’ici élevée. En date du 14 juillet, le nombre total de publications d’offres d’emploi au Canada sur Indeed était 27 % en dessous du pic de début mai 2022. En revanche, ce précédent pic étant très élevé, les publications restent nombreuses et dépassent de 27 % les niveaux d’avant la pandémie. Statistique Canada note des tendances similaires dans ses données sur les postes vacants, recueillies jusqu’au mois d’avril. 

Le graphique linéaire intitulé « Les postes vacants au Canada sont encore nombreux, mais commencent à diminuer » montre l'évolution du nombre de publications d'offres d'emploi au Canada sur Indeed jusqu'au 14 juillet 2023 ainsi que celle des postes vacants de l'Enquête sur les postes vacants et les salaires jusqu'en avril 2023. Ces deux éléments sont exprimés en variation de pourcentage par rapport à leurs niveaux de février 2020. En date du 14 juillet, le nombre total de publications d'offres d'emploi était toujours 27 % supérieur à février 2020, mais également 27 % inférieur à son pic de mai 2022. 
Le graphique linéaire intitulé « Les postes vacants au Canada sont encore nombreux, mais commencent à diminuer » montre l’évolution du nombre de publications d’offres d’emploi au Canada sur Indeed jusqu’au 14 juillet 2023 ainsi que celle des postes vacants de l’Enquête sur les postes vacants et les salaires jusqu’en avril 2023. Ces deux éléments sont exprimés en variation de pourcentage par rapport à leurs niveaux de février 2020. En date du 14 juillet, le nombre total de publications d’offres d’emploi était toujours 27 % supérieur à février 2020, mais également 27 % inférieur à son pic de mai 2022. 

Le déclin des publications d’offres d’emploi au Canada au cours de l’année passée s’est généralisé et plusieurs schémas se sont dégagés. Avant tout, les publications pour de nombreux postes de cols blancs, notamment dans les secteurs de la technologie et du marketing, ont chuté plus vite que les autres (le secteur de la technologie tombant de très haut) et ont même atteint des niveaux plus bas que ceux d’avant la pandémie. La baisse de la demande dans la majorité des secteurs est loin d’avoir été si brutale, comme dans la restauration, la conduite routière, le soutien administratif et la construction. En outre, les secteurs des soins de santé et de l’éducation ont progressé à contre-courant de l’économie globale et ont atteint un niveau plus élevé que l’année précédente. 

Le tableau intitulé « Les publications d'offres d'emploi de cols blancs sont en baisse par rapport à l'année dernière, mais celles du secteur des soins de santé sont en hausse » montre la croissance en glissement annuel et la croissance nette depuis le 1er février 2020 pour les publications d'offres d'emploi dans différents secteurs, en date du 14 juillet 2023. Les chiffres sont répartis entre les sections « Supérieure à la moyenne », « Dans la moyenne » et « Inférieure à la moyenne ». Les publications dans le secteur des soins de santé ont augmenté par rapport à l'année précédente, tandis que la plupart des autres secteurs sont en déclin, notamment pour les postes de cols blancs en marketing, en développement logiciel et dans d'autres secteurs. 
Le tableau intitulé « Les publications d’offres d’emploi de cols blancs sont en baisse par rapport à l’année dernière, mais celles du secteur des soins de santé sont en hausse » montre la croissance en glissement annuel et la croissance nette depuis le 1er février 2020 pour les publications d’offres d’emploi dans différents secteurs, en date du 14 juillet 2023. Les chiffres sont répartis entre les sections « Supérieure à la moyenne », « Dans la moyenne » et « Inférieure à la moyenne ». Les publications dans le secteur des soins de santé ont augmenté par rapport à l’année précédente, tandis que la plupart des autres secteurs sont en déclin, notamment pour les postes de cols blancs en marketing, en développement logiciel et dans d’autres secteurs. 

La faible quantité de licenciements continue de favoriser l’emploi

L’activité de recrutement est faible, mais jusqu’ici, les employeurs ont eu tendance à choisir de surmonter les incertitudes du marché en conservant leur personnel tel quel. Au deuxième trimestre, le nombre moyen de personnes au chômage qui ont été licenciées ou renvoyées au cours du mois précédent s’élevait à 6,8 par mille employés, comme l’année précédente, ce qui reste en dessous de la fourchette de 8,1 à 9,1 enregistrée avant la pandémie, entre 2017 et 2019. Les taux de licenciements étaient inférieurs ou égaux à leurs niveaux d’avant la pandémie au sein de la majorité de l’économie, par exemple dans l’hôtellerie, dans la restauration ou dans des secteurs historiquement cycliques comme la fabrication et la construction. Les nouveaux postes ne se créent pas rapidement, mais puisqu’une faible part de personnes perdent leur emploi, le taux d’emploi net reste dans le positif.

Le graphique linéaire intitulé « Le taux de licenciements au Canada reste bas » montre les licenciements et les renvois mensuels, calculés comme un pourcentage du nombre d'employés au cours des mois précédents entre janvier 2016 et juin 2023. Le taux de licenciements au deuxième trimestre 2023 était similaire à celui de 2022 et inférieur à ceux des années précédentes.
Le graphique linéaire intitulé « Le taux de licenciements au Canada reste bas » montre les licenciements et les renvois mensuels, calculés comme un pourcentage du nombre d’employés au cours des mois précédents entre janvier 2016 et juin 2023. Le taux de licenciements au deuxième trimestre 2023 était similaire à celui de 2022 et inférieur à ceux des années précédentes.

La croissance des salaires était en hausse, mais a commencé à ralentir 

La baisse des besoins en recrutement commence à se faire sentir dans le ralentissement de la croissance des salaires. Après une adaptation aux changements du spectre des emplois, les salaires horaires moyens de l’Enquête sur la population active ont augmenté de 3,9 % en glissement annuel, soit moins que les 5,4 % du mois de mars et leur rythme le plus faible sur 12 mois, bien qu’ils restent élevés par rapport aux normes historiques. D’après l’Enquête sur la population active, la croissance des salaires a surtout ralenti dans les secteurs où elle avait été particulièrement importante, notamment les services professionnels, l’hôtellerie, la restauration, le transport et l’entreposage. Selon l’indice à pondération fixe de l’Enquête sur l’emploi, la rémunération et les heures de travail, la croissance des salaires est également plus faible qu’en 2022, avec une moyenne de 3,8 % en glissement annuel sur les 3 premiers mois de l’année.

Le graphique linéaire intitulé « La croissance des salaires ralentit, mais reste élevée » montre la croissance des salaires en glissement annuel d'après l'Enquête sur la population active (pondération fixe), l'Enquête sur l'emploi, la rémunération et les heures de travail (pondération fixe, moyenne sur 3 mois) et le suivi des salaires publiés sur Indeed (moyenne sur 3 mois) entre mars 2019 et juin 2023. Ces trois mesures s'élèvent à près de 4 % en glissement annuel, mais ralentissent depuis le milieu de l'année 2022. 
Le graphique linéaire intitulé « La croissance des salaires ralentit, mais reste élevée » montre la croissance des salaires en glissement annuel d’après l’Enquête sur la population active (pondération fixe), l’Enquête sur l’emploi, la rémunération et les heures de travail (pondération fixe, moyenne sur 3 mois) et le suivi des salaires publiés sur Indeed (moyenne sur 3 mois) entre mars 2019 et juin 2023. Ces trois mesures s’élèvent à près de 4 % en glissement annuel, mais ralentissent depuis le milieu de l’année 2022. 

Les tendances sont similaires dans les données du suivi des salaires sur Indeed, qui mesure la croissance des salaires publiés dans les publications d’offres d’emploi sur Indeed. La croissance des salaires publiés a connu un pic de 5,3 % au milieu de l’année 2022, avant de redescendre à un rythme de 4,1 % au premier trimestre 2023 et de le tenir jusqu’en juin. La croissance des salaires publiés a ralenti dans la plupart des catégories, mais est restée le plus stable dans les secteurs à salaire bas, notamment le service à la clientèle et la restauration, ce qui permet à la tendance globale de rester élevée. 

De manière générale, la diminution du nombre de postes vacants semble avoir contribué au changement notable de la croissance des salaires au cours des derniers trimestres. Par ailleurs, le ralentissement récent de l’inflation globale et des attentes en matière d’inflation commerciale a probablement aussi encouragé les entreprises à prévoir des ajustements moins importants au coût de la vie. Après l’augmentation de l’inflation au-delà de la croissance des salaires lorsque les prix ont grimpé, les salaires ont maintenant une chance de venir combler les pertes.

Les chercheurs d’emploi perdent en confiance

Certains chercheurs d’emploi remarquent que les occasions se font moins nombreuses qu’au début de la reprise. D’après le sondage d’Indeed sur les chercheurs d’emploi, 48 % des chercheurs d’emploi actifs au Canada exprimaient un certain degré de confiance dans le fait de pouvoir trouver rapidement du travail au deuxième trimestre, contre 53 % au premier trimestre, ce qui représente le taux trimestriel le plus faible depuis 2021. Cette baisse vient surtout des employés à la recherche d’un autre emploi, notamment ceux possédant un diplôme universitaire, tandis que le ressenti des chercheurs d’emploi au chômage est resté stable, malgré une légère baisse. 

Le graphique linéaire intitulé « La confiance des employés à la recherche d'un autre emploi revient aux niveaux de 2021 » montre la part de chercheurs d'emploi assez ou très certains dans la possibilité de trouver un emploi en 1 mois, entre juillet 2021 et juin 2023. Les différentes couleurs des lignes représentent le nombre de personnes employées, au chômage et au total. Au deuxième trimestre 2023, 48 % des répondants activement à la recherche d'un emploi avaient confiance, contre 53 % au premier trimestre. 
Le graphique linéaire intitulé « La confiance des employés à la recherche d’un autre emploi revient aux niveaux de 2021 » montre la part de chercheurs d’emploi assez ou très certains dans la possibilité de trouver un emploi en 1 mois, entre juillet 2021 et juin 2023. Les différentes couleurs des lignes représentent le nombre de personnes employées, au chômage et au total. Au deuxième trimestre 2023, 48 % des répondants activement à la recherche d’un emploi avaient confiance, contre 53 % au premier trimestre. 

Jusqu’ici, le marché du travail et l’ensemble de l’économie mondiale se sont montrés relativement solides face aux cycles de resserrement des banques centrales, mais la situation reste tendue. Les chercheurs d’emploi ont encore l’avantage sur le marché, mais les conditions de recrutement se sont un peu assouplies, voire complètement pour certains postes de cols blancs. Pour la seconde moitié de l’année, le marché du travail sera confronté à une économie globale qui risque de se laisser dépasser et de plonger dans une période de croissance lente. 

Méthodologie

Tous les chiffres liés aux offres d’emploi dans ce billet de blogue représentent l’indice des publications d’offres d’emploi canadiennes désaisonnalisées sur Indeed et rapportées au 1er février 2020, en utilisant une moyenne mobile de 7 jours. Le 1er février 2020 est notre base de référence d’avant la pandémie. Nous corrigeons les variations saisonnières de chaque série en fonction des tendances historiques de 2017, 2018 et 2019. Chaque série, y compris la tendance nationale, les secteurs professionnels et les zones géographiques infranationales, est désaisonnalisée séparément. Cette semaine, nous avons appliqué notre révision trimestrielle, qui met à jour les facteurs saisonniers et corrige les anomalies de données. Les chiffres historiques ont été révisés et peuvent différer des valeurs initialement communiquées. Les nouvelles offres d’emploi sont des publications datant de sept jours ou moins. 

Le nombre de publications d’offres d’emploi sur Indeed, que ce soit en matière de sollicitations d’emplois rémunérés ou non rémunérés, n’est pas une indication des revenus ou des bénéfices d’Indeed, qui comprend un pourcentage important du segment de HR Technology appartenant à son entreprise mère, Recruit Holdings Co., Ltd. Les chiffres relatifs aux offres d’emploi sont fournis à titre informatif uniquement et ne doivent pas être considérés comme un indicateur du rendement d’Indeed ou de Recruit. Veuillez consulter le site Web des relations avec les investisseurs de Recruit Holdings et les déclarations réglementaires au Japon pour obtenir des renseignements plus détaillés sur les recettes générées par le segment HR Technology de Recruit.

Pour calculer la croissance des salaires à pondération fixe dans l’Enquête sur la population active, nous répartissons les microdonnées de l’enquête en question pour chacun des 43 groupes de professions en trois niveaux de longévité de poste (6 mois ou moins, de 7 à 24 mois et 25 mois et plus), puis nous recalculons les salaires moyens en une mesure corrigée de la composition, en maintenant leurs pondérations respectives constantes aux niveaux de février 2020.