Principaux enseignements :
- Sur les mois de septembre et d’octobre, la proportion de sondés qui déclarent chercher activement s’est repliée. Elle se situait à 19,5 % en octobre, contre 24,4 % en août.
- Passé la reprise de septembre, cette évolution était plutôt attendue dans la mesure où de nombreuses personnes (jeunes, étudiants en particulier) sont moins proactives dans leurs recherches. La balle est désormais dans le camp des recruteurs s’ils veulent toucher ces publics.
- L’insuffisance de l’épargne reste la principale motivation des 8,6 % qui déclarent chercher de façon urgente.
Nous livrons ici une actualisation succincte de notre enquête auprès d’un échantillon de personnes en âge de travailler, point d’étape avant un compte rendu plus long, effectué chaque trimestre.
Sur les mois de septembre et octobre, les candidats potentiels sont moins nombreux à déclarer chercher activement un emploi. La proportion de ceux qui déclarent rester ouverts aux propositions est également en recul par rapport aux mois de juillet et août. Ceux qui déclarent ne pas chercher et ne pas le faire à l’avenir sont à présent 44,4 %.
Concernant ceux qui recherchent activement un emploi de façon urgente, la proportion de ceux qui font leur entrée sur le marché du travail chute de façon sensible, à 8,5 % en octobre contre 14,0 % en août, ce qui laisse penser que beaucoup d’étudiants ont pu trouver un emploi avant septembre. C’est toutefois une épargne financière insuffisante qui pousse les candidats à chercher de façon urgente, 40,5 % d’entre eux citant cette explication comme étant la principale raison de l’urgence de leur recherche.
Méthodologie
Cet article de blog se fonde sur un sondage en ligne réalisé par Lucid pour Indeed auprès de 4000 adultes résidant en France âgés de 18 à 64 ans. Des pondérations ont été appliquées à chaque question pour rester représentatif de la population en termes d’âge, de sexe et d’éducation, sur la base des données de l’Insee et de l’Ined.